Des passions

Mes deux principales passions sont :

1) L’entente de voix et les autres perceptions inhabituelles

C’est à travers l’écriture, les conférences et les formations que je manifeste mon implication face au phénomène humain de l'entente de voix.

En février 2014, Les Éditions Québec-Livres publiaient mon premier projet d’écriture intitulé De psychologue à psychotique, l’homme derrière les étiquettes.

Il s’agit de mon témoignage biographique d'entendeur de voix.

Mais ce n'est qu’en avril 2014 que j'ai connu l’existence des groupes d’entendeurs de voix au Québec.

Le terme « entendeur de voix » englobent tous les phénomènes perceptifs inhabituels qui peuvent se manifester à travers un ou plusieurs de nos sens (la vue, l’audition, le goût, l’odorat, le toucher et la somesthésie).

Chaque entendeur de voix est unique, alors le respect du rythme de chacun et l’ouverture d’esprit sont de mise. Chaque entendeur de voix présente ses propres croyances, valeurs, besoins, désirs, craintes, angoisses, préjugés, etc.

Il s'agit de s’arrimer au rythme de l'entendeur de voix pour qu’il présente librement ses propres couleurs. Chaque personne mérite d'être respectée et reçue dans sa richesse et ses différences :

Je suis un entendeur de voix, je ne suis pas les entendeurs de voix !

Selon moi, chaque groupe devrait représenter une « usine à tapes sur les épaules » entre les participants d'un groupe d’entraide. L’entendeur a besoin d'une bonne estime et d'une solide assurance pour reprendre le pouvoir nécessaire pour encadrer les voix en s’y harmonisant ou les éradiquant.

2) La construction de l’espace thérapeutique psychodynamique

Conjointement à l’intérêt que j’accorde au phénomène de l’entente de voix, je suis aussi passionné par les différents enjeux impliquées dans la construction de l’espace thérapeutique d'approche psychodynamique.

Dans mon second ouvrage, Transfert & Contre-transfert, la relation patient/thérapeute (2016) aux Éditions Jouvence, j’affirme qu’on doit tenir compte de la dynamique du transfert/contre-transfert peu importe notre approche thérapeutique de prédilection.

Selon moi, le transfert ne doit pas être répété, mais plutôt rejoué à l’intérieur d’un espace thérapeutique réparateur, dans le « ici et maintenant » de la psychothérapie, en procédant à son exploration à partir d’interprétations hypothétiques.

 

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